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Télécharger la version .pdfSi j’avais suJe t’aurais tenu un peu plus fort, J’aurais soufflé : "Reste, c’est rien", Et retenu ton souffle d’or. J’aurais posé ma joue sur toi, Écouté battre ton doux cœur, Gardé ta chaleur contre moi, Pour éloigner un peu la peur. Je t’aurais dit combien je t’aime, Toi qui galopais dans mes rêves, Toi qui rendais mes jours plus calmes. Je pleure en silence ton absence, Mais tu vis encore, je le sens, Dans le vent, la terre, et les âmes.
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